Maîtresse Sady descendit lentement l’escalier, sa silhouette sublimée par un catsuit en latex rouge brillant, sculptant chaque courbe avec une précision hypnotique. Ses talons cliquetaient doucement sur le marbre, annonçant sa présence. À ses côtés, Maître Zel, imposant dans son propre catsuit rouge, suivait avec une élégance tranquille.
Au centre de la pièce, leur soumis attendait à genoux, entièrement vêtu d’un latex noir qui semblait le rendre à la fois anonyme et parfaitement présent. Ses mains étaient posées sur ses cuisses, sa posture impeccable. Il n’était plus qu’un instrument, prêt à répondre au moindre désir de ce couple dominant.
Maîtresse Sady prit place sur un fauteuil en velours, croisant les jambes avec une aisance naturelle. Elle observait le soumis d’un regard perçant, le silence dans la pièce amplifiant chaque mouvement. "Approche," ordonna-t-elle doucement.
Le soumis rampa jusqu’à elle, ses gestes précis et mesurés. Maître Zel, debout derrière, le regardait avec un mélange de calme et d’autorité.
Maîtresse Sady tendit une main élégante vers une petite table à ses côtés. Sur celle-ci reposait un vibromasseur fin, noir et chromé, conçu pour provoquer et maintenir la tension. Elle le saisit lentement, le faisant tourner entre ses doigts, comme si elle pesait l’impact de son prochain geste.
"Le latex est une seconde peau," murmura-t-elle. "Chaque vibration, chaque contact doit résonner profondément."
Elle activa l’appareil, un léger bourdonnement remplissant l’air. Elle fit glisser le vibromasseur le long du bras du soumis, le latex amplifiant chaque sensation, capturant chaque frisson. Il ne bougea pas, mais son souffle devint plus audible.
"Ne bouge pas," ajouta Maître Zel, sa voix grave résonnant comme un ordre incontestable.
Maîtresse Sady déplaça le vibromasseur avec une lenteur exquise, explorant les courbes et tensions du corps soumis. Chaque vibration semblait le plonger plus profondément dans un état d’abandon. Elle échangea un regard complice avec Maître Zel, un sourire subtil se dessinant sur ses lèvres.
"Ce soir, tu n’es qu’un instrument," déclara-t-elle calmement. "Et nous, nous jouons une symphonie."
Le reste de la soirée fut une danse minutieuse entre discipline et plaisir, entre contrôle absolu et abandon total. Les gestes étaient calculés, le silence amplifiant chaque sensation, chaque instant.
Quand tout prit fin, le soumis était toujours à genoux, la tête baissée, respirant profondément. Maîtresse Sady et Maître Zel se redressèrent, leur présence imposante marquant l’instant comme un souvenir gravé à jamais.
Ce scénario, si soigneusement imaginé, est l’un des fantasmes que Maîtresse Sady chérira jusqu’au jour où il pourra être réalisé. Mais encore faut-il trouver le soumis ou la soumise capable de répondre à cette exigence, non seulement par sa dévotion, mais par sa capacité à sublimer un moment d’une telle intensité. Une quête qui, comme toujours, ne se précipite pas, mais qui se savoure à chaque étape.

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